La cendre et la rose sont une fine équipe | Pétale de Rose

Le meneur s'était éclipsé du campement, de toute façon il se porte à merveille et il ne craint rien pour son clan. La journée avait débuté avec les différentes patrouilles habituelles, il s'était promis d'aller promener un peu t pourquoi ne pas chasser avant la mauvaise saison. Afin de savoir passer la mauvaise saison sereinement, mais avec une chaleur pareil, le gibier ne sort pas souvent et préfère rester aux frais. Ce qui rend la chasse difficile pour le moment. Il se dirigea vers la combe mousseuse, pour aucune raison valable, il se posa au pied d'un arbre remuant ses oreilles, les yeux rivés vers le ciel caché par les feuilles et les branches des arbres. Est-ce que les ancêtres ont tout aussi chauds qu'eux ? Il n'en sait pas grand-chose.

Puis, un craquement se fit entendre et une odeur familière lui vint au museau, c'était sa guérisseuse Petale de Rose. Une guérisseuse incroyable, vraiment indispensable pour son clan. Il n'aurait jamais pu avoir mieux que cette féline pour guérir son clan. Elle est dévouée est toujours là, même si elle préfère sa seule compagnie.

- Pétale de Rose, tu viens chercher des plantes ? Dit-il en tournant sa tête pour regarder la guérisseuse arrivée vers lui. Il serait temps que des couples se forment pour espérer avoir des petits à la saison prochaine, mais jusqu'aujourd'hui le Clan du Tonnerre ne craint rien, tout semble calme autour des clans.

Je m'efforce de cacher toutes sortes d'émotions, même si Pétale de Rose est une guérisseuse douée, elle sait ce qu'elle cherche et n'a sûrement pas besoin de moi pour ramasser ses plantes.

- Moi, je me promène, ce beau soleil sur ma fourrure, cette chaleur douce qui traverse ma fourrure, de quoi bien profiter de cette journée.    Dis-je d'un ton enthousiasme, je n'ai jamais été ainsi, tout semble vraiment calme pour le moment. C'est étrange, pourtant je ressens cette sensation qu'il va se passer quelque chose d'horrible. Que feront nos ancêtres si jamais il nous arrive quelque chose ? Je n'en sais rien, mais pour le moment je reste là à regarder les oiseaux virevoltants au-dessus de nos têtes.

- Tu as bien raison, il faut se préparer au pire et surtout avec la mauvaise saison qui approche.    Je n'aime pas la mauvaise saison, mais nous avons su l'affronter depuis des lunes sans trop de dégâts.