Forum RPG basé sur la saga La Guerre Des Clans d'Erin Hunter. |
| | Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] | |
| | Auteur | Message |
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chef du clan du vent Pseudo : Mateen Nombre de Messages : 43 Date de Naissance : 23/04/1992 Âge : 32 Disponibilité : présent
| Sujet: Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] Jeu 6 Oct 2022 - 0:11 | |
| Etoile d'Azalée - 36 lunes - Meneuse - Clan du Vent RP featuring tout le monde Le soleil venait de se lever sur les terres du Vent. Les oiseaux se réveillaient petit à petit. Les oisillons piaillaient déjà de faim, les petits rongeurs sortaient de leurs terriers, tandis que les grands mammifères se levaient avec délicatesse. On pouvait distinguer un magnifique cerf qui sortait de derrière un buisson : la brume qui se levait subtilement le rendait presque fantomatique. Les biches, quant à elles, bâillaient calmement tandis que leurs faons venaient les téter goulument. Un petit doit manger toutes les deux heures, surtout quand il n'a pas atteint les six mois. Et c'est sans doute pour cette raison que toutes les mamans, qu'elles soient petites ou non, semblaient avoir des petits yeux. Elles étaient épuisées et leurs petits ne les aidaient pas. Elles n'avaient hâte que d'une chose : qu'ils soient sevrés et qu'elles puissent enfin revivre des vies correctes. Mais ça, elles en avaient l'habitude. C'est lorsque le Soleil vint épouser l'horizon que la Meneuse ouvrit les yeux. Elle sentit les premiers rayons venir caresser son pelage sable, alors que la chaleur avait encore du mal à pénétrer son intérieur. La féline se leva calmement, s'étira un instant en bâillant et finit par s'asseoir. Là, elle entama sa toilette. Oui, elle aimait énormément se toiletter avant de sortir ... Bien sûr, elle était une meneuse, mais elle aimait se faire belle. Pourquoi ? Simplement car elle savait qu'un poil brillant signifiait une santé de fer. Tout du moins, elle en était convaincue. Sa mère le lui avait toujours rabâché, le peu de fois où elles avaient pu passer des moments ensemble. Au bout de plusieurs minutes, elle finit par se lever de nouveau, s'ébrouer pour enlever les dernières traces de poussière et marcha vers le fond de sa tanière. Là, elle prit une souris qu'elle avait gardé la veille et la dévora rapidement. Le soleil entrait complètement dans sa tanière, et elle savait qu'il était temps qu'elle sorte. Qu'elle marche. Qu'elle comprenne comment tout cela avait pu arriver, comment sa mère avait-elle pu mourir et surtout, pourquoi les guerriers ne lui ont jamais dit la raison. Alors, la Sablée sortit de son antre et observa les alentours. Les guerriers entraînaient les apprentis, Mélodie était sans doute partie chercher des plantes, Souffle était sans doute parti en patrouille et les Reines s'occupaient des chatons nés récemment. Parfait ! Elle pouvait aller marcher calmement, et puis elle savait que le clan étaient entre de bonnes pattes avec Souffle et Mélodie. Elle leur faisait une confiance aveugle. Délicatement, elle longea les frontières et vint frotter les arbres pour faire comprendre à ses meilleurs amis qu'elle était partie se promener mais qu'elle reviendra vite. Etrangement, ses pattes l'avaient mené jusque la vieille ferme. La chatte se blottit doucement sur le sol, observant autour d'elle et espérant que personne ne la verrait. Etait-ce là que sa mère était morte ? Etait-ce là que le massacre est arrivé ? Elle ne saurait le dire. En tout cas, une chose est sûre, elle se leva délicatement et commença à trottiner pour pouvoir en faire le tour. Soudain, un bruit se fit entendre et elle se retourna. A ce moment précis, un chien grognait et courait vers elle. Elle miaula de peur et courut. Là, elle monta rapidement sur une poutre et y resta, accroupie, le chien en dessous d'elle à sauter et aboyer de hargne. Elle feulait ... Okai, elle aurait jamais du venir. |
| | | chef du clan de l'ombre Nombre de Messages : 110 Date de Naissance : 07/05/1997 Âge : 27 Disponibilité : Présent
| Sujet: Re: Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] Jeu 6 Oct 2022 - 17:59 | |
| Je ne rêve plus ces derniers temps. Les cauchemars ont cessé aussi bien que les fantaisies nocturnes qui m'habitent habituellement. C'est pourtant dans un sursaut que je me réveille, encore persuadée que je vais tomer du tronc et me retrouver trempée jusqu'aux os. Il n'en est pourtant rien, il n'y a que ma couche qui me supporte, haletante. Et elle n'est ni glaciale ni transperçante. Ce frisson me ramène a l'époque de ma première assemblée et je suis prise d'une curieuse envie de me rendre à l'endroit de mon rêve.
Il fait encore nuit quand je sors la tête franchit le rideau de lierre qui couvre partiellement l'entrée de ma tanière et je ne vois aucune activité dans le camp. Je prends le temps de mangé une proie soigneusement sélectionnée sur le tas de gibier. La chair élastique d'un lézard demande plus d'efforts que son corps mou m'a laissé supposer. Je savoure tout de même le goût que renferme cette viande caoutchouteuse, il me rappelle celui de la grenouille que j'apprécie plus, trouvant cette dernière plus tendre.
Je décide de mettre les voiles une fois mon repas terminé. J'informe les chats responsable que je serai de retour avant que le soleil n'atteigne son zénith. Ils ne me posent pas de questions et je les en remercie. Je prends donc la direction du bord du lac avec la ferme intention de le longer jusqu'à destination.
Le soleil m'accueille alors que j'aborde l'étape finale de ma petite entreprise. Le territoire de la Rivière reflète, dans un scintillement éparpillé le long des cours d'eau le parcourant, les rayon de lumière et plus loin à l'est, les plaines baignées dans la brume, lentement réchauffé par l'astre rayonnant m'invitent à venir fendre leur herbe perlée de rosée. La ferme semble comme un gros rocher à la forme surprenante encerclé de bout de bois curieusement alignés. Comme nous, les humains aiment délimité ce qu'il a.
Je rejoins le tronc menant à l'île. C'est tout. Il s'agit du même tronc d'arbre que j'ai emprunté des dizaines de fois d'un pas résolument plus ferme que lors de ma première traversée. Mon excitation m'avait valu une maladresse rapidement rattrapée par mon mentor. Il s'en était fallu de peu, mes ses réflexes ne m'ont plus jamais fait douter de sa vivacité. Je ronronne, amusée en repensant à mon air penaud tout le reste de l'assemblée.
Je décide de franchir une énième fois l'arbre couché avant que les jappements d'un chien ne me parviennent. Intriguée je prête l'oreille et ne constate rien de plus dans un premier temps. Cependant les aboiements de ce dernier se font toujours insistants, menaçants. Je me rapproche, curieuse de savoir ce qui provoque une telle hargne chez un chien. |
| | | chef du clan du vent Pseudo : Mateen Nombre de Messages : 43 Date de Naissance : 23/04/1992 Âge : 32 Disponibilité : présent
| Sujet: Re: Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] Mar 11 Oct 2022 - 2:05 | |
| Etoile d'Azalée - 36 lunes - Meneuse - Clan du Vent RP featuring Etoile Sulfureuse ( CLAN DE L'OMBRE - cheffe ) Et il était là, à grogner, aboyer avec de la bave pendante au bord de ses babines, comme une bête enragée. Il voulait littéralement la dévorer, et elle ne saurait dire pourquoi. Car elle était un chat ? Car elle n'avait rien à faire dans cette ferme ? Car il ne supportait pas sa présence ? Car elle avait transgressé les frontières de son territoire ? Car elle n'avait pas respecté les règles qu'il avait imposé ? Car elle n'avait rien à faire là, tout simplement ? Elle ne saurait le dire. Tout ce qu'elle savait, c'est que pour la première fois, depuis longtemps, elle était complètement terrorisée. Elle avait peur pour sa vie, pour son clan et elle s'en voulait. Elle s'en voulait d'avoir fait cette terrible erreur, d'avoir suivi sa curiosité plutôt que la maturité qu'elle semblait prôner. Les pupilles de la chatte suivait chaque mouvement de l'énorme chien. Il voulait la tuer ou la bouffer ? Peut-être les deux, non ? Elle ne savait pas, mais elle ne voulait pas le savoir pour autant. Là, sous elle, seule une poutre grinçante la protégeait de cet énorme monstre. Elle n'espérait qu'une chose : qu'elle ne craque pas. Sinon, elle était morte. Clairement. Et elle avait l'impression que ce chien ne se fatiguerait jamais, que seules sa rage et sa hargne le maintenaient en vie. Quel âge avait-il ? Elle ne saurait le dire. Un feulement sortit de sa gueule, une énième fois tandis qu'elle tenta un recul. Malheureusement, elle se rendit compte qu'elle ne put le faire sans tomber, alors elle ne bougea plus d'un poil. Finalement, prise d'un instinct de survie soudain, elle s'y tenta. A l'énième saut du chien, elle tendit la patte et frappa. Ses griffes se plantèrent dans la truffe de l'animal, le faisant couiner et lui offrant une magnifique balafre. Elle aurait espéré que cela le calmerait, peut-être, malheureusement ce ne fut pas le cas. Il fut encore plus en colère et sauta de nouveau. Alors, prise de rage, elle se mit à le griffer constamment. A chaque saut que le chien faisait, il se prenait des coups de griffe. Tantôt évités, tantôt reçus, ils ne faisaient qu'augmenter sa rage. Mais la chatte s'en fichait complètement, elle voulait simplement sauver sa peau. " Que quelqu'un m'aide, s'il vous plaît ! " Elle pensait avoir dit cela dans un murmure, ou dans ses pensées, mais ce ne fut pas le cas. En effet, ces mots venaient de traverser ses babines, tandis qu'elle sentait son coeur tambouriner dans sa poitrine. Elle avait l'impression qu'il allait en sortir. Comment une meneuse avait-elle pu se mettre dans un tel pétrin ? Sa mère ne serait vraiment pas fière d'elle, ni Luciole, ni Souffle. |
| | | chef du clan de l'ombre Nombre de Messages : 110 Date de Naissance : 07/05/1997 Âge : 27 Disponibilité : Présent
| Sujet: Re: Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] Mar 11 Oct 2022 - 13:57 | |
| Les aboiements ne faiblissent pas à mesure que je m'approche de la vieille ferme. Au contraire, ils semblent redoubler alors que je franchis prudemment la première barrière qui se dresse devant moi. D'un bond gracieux je me hisse sur le bois sec et décide d'y faire une petite pause. Sous le brouhaha des aboiements j'arrive à percevoir le feulement d'un chat. C'est donc un chat qui le met dans cet état. Je quitte mon perchoir, déterminée à rejoindre le lieu du spectacle. Je force l'allure et me précipite vers la bâtisse quand l'appel à l'aide me parvient. J'essaye d'imaginer à quoi peuvent bien penser ces chevaux, dont les gros yeux me suivent, en voyant un chat fureter en direction du danger.
Plus j’approche et plus ma fourrure s’épaissit, comme gonflée par le déferlement de colère qui émane du chien. Si Grizzly m’a quelques fois parlé de chiens qui s’amusent avec des chats, celui-ci a assurément d’autres projets pour le félin à qui il destine toute cette colère. Longeant furtivement la dernière barrière me séparant du corps de ferme, je la franchis et rejoins rapidement le versant sud de la ferme. Une ouverture dans le mur, une fenêtre me dirait Grizzly, est un bon point d’observation, dos au chien, en partie dissimulé par un pilier de bois. Il m’est difficile de déceler autre chose que l’infâme odeur du cabot qui s’évertue à sauter vers… Ça alors.
C’est, étrangement, en la voyant que je perçois son odeur, imbibée de peur elle me fait retrousser le museau presque autant que celle du chien. Etoile d’Azalée. Notre dernière rencontre remonte à la dernière assemblée et pourtant, j’ai du mal à reconnaître la meneuse du Vent. Je dois dire que ce molosse a de quoi hérisser les poils. Dois-je intervenir ? La question ne doit pas se poser pourtant, l’idée de simplement revenir sur mes pas m’apparaît bien plus attrayante. Puis, alors que nos regards se croisent, alors que je m’apprête tout de même à rebrousser chemin, lui faisant comprendre que son sort m’importe peu, quelque chose me retient. Je serre les dents à l’idée de savoir ce que je suis sur le point de faire pendant que mes convictions entrent en contradiction. Je retrouve finalement son regard, toujours aussi expressif. J’hésite encore une seconde avant de finalement m’élancer sur une poutre a quelques longueurs de queue au-dessus de ma tête. Je ne pourrais pas l’atteindre, mais nous pourrons, peut-être, élaborer un plan de sortie. |
| | | chef du clan du vent Pseudo : Mateen Nombre de Messages : 43 Date de Naissance : 23/04/1992 Âge : 32 Disponibilité : présent
| Sujet: Re: Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] Mer 19 Oct 2022 - 22:30 | |
| Etoile d'Azalée - 36 lunes - Meneuse - Clan du Vent RP featuring Etoile Sulfureuse ( OMBRE - cheffe ) Si un jour, on lui avait dit que la Mort lui serait représentée par un énorme molosse, elle n'y aurait sans doute pas cru. Dans un premier temps, car depuis sa naissance, elle a toujours fait en sorte d'éviter toutes sortes de danger. Les Reines qui s'occupaient de lui étaient délicates avec elle, mais surtout, elles étaient énormément prudentes. En étant petite, elle a toujours pensé que cela était quelque chose d'ennuyeux, et elle voulait toujours s'en échapper. Mais aujourd'hui, en prenant du recul, elle se rendait compte qu'elles avaient fait cela pour la protéger : elle, la future reine, la princesse unique de ce clan. Elle était un membre indispensable du Vent, et elle ne devait rencontrer la Mort. Elle ne devait la suivre. Mais alors pourquoi cette même Mort avait-elle emporté sa mère ? Elle ne saurait le dire. Aujourd'hui, plusieurs clans ne comprenaient pas vraiment cette passation de pouvoir, ou même les chats du Vent. En effet, souvent les cheffes étaient des anciennes lieutenantes, souvent elles ne font même pas parties de la même famille. Mais ce qui était différent chez les chats du Vent, c'est que la famille était la plus importante. Et que la lignée doit rester pure, tout simplement. Aucun chat, hors le fils ou la fille de la cheffe actuelle, ne viendra poser ses fesses sur le trône. Egocentrique ? Sans doute, mais depuis de nombreuses générations cela fonctionne ainsi et personne n'a encore osé ouvrir la bouche. Peut-être que cela leur convenait finalement ? Ou peut-être avaient-ils peur des conséquences ? Peut-être avaient-ils peur de quitter leurs habitudes ? Personne ne le sait. Mais à ce moment, la vie de la Reine du Vent était menacée. A cet instant précis, si elle tombait, elle ne ferait sans doute plus partie de ce monde. Le regard de la chatte se posa sur le molosse qui ne cessait de sauter vers elle : il avait toujours autant de bave autour de la gueule, ses yeux étaient injectés de sang et des grognements ne cessent de sortir. Elle pouvait distinguer toutes les griffures qu'elle lui a infligé, elle pouvait voir du sang couler sur sa truffe ainsi qu'une lèvre fendue. Elle l'avait bien amochée et c'est sans doute pour cette raison qu'il était encore plus énervée. Mais la chatte était consciente qu'il ne suffisait que d'un mouvement. Il ne suffisait que d'un instant, un instant où le chien attrape sa patte et la tire vers lui. En un instant, il lui briserait la colonne et la dévorerait immédiatement. Soudain, un bruit subtil et une odeur se firent sentir à côté d'elle. La Meneuse tourna alors la tête et posa son regard sur Etoile Sulfureuse qui venait d'arriver. Elles n'étaient pas amies, et ne le deviendront jamais, mais pour la première fois de sa vie, elle était heureuse de voir la tigrée. Dans son regard, elle put comprendre qu'il était temps de trouver une solution. Malheureusement, en étant sur cette poutre et Sulfureuse à une autre, plus opposée, la solution serait difficile à trouver. Finalement, la chatte cessa de se battre, se coucha sur la poutre et tenta de comprendre. " Merci d'être restée .. " murmura-t-elle, consciente que l'Ombre aurait pu l'abandonner à son sort. |
| | | chef du clan de l'ombre Nombre de Messages : 110 Date de Naissance : 07/05/1997 Âge : 27 Disponibilité : Présent
| Sujet: Re: Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] Mer 2 Nov 2022 - 18:50 | |
| D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais affronté de chien, quels qu'ils soient. Petits ou grands, tous ce sont tenus en dehors de mon chemin, rien ne les plaçant miraculeusement sur ce dernier pendant de nombreuses lunes. J'en ai déjà vu, de loin le plus souvent, parfois de moins loin, mais jamais d'aussi près. Je n'ai pas été vraiment surprise par la carrure du cabot, ses aboiements m'ayant donné une idée sur sa carrure. Je constate que ma prédiction s'avère être en deçà de la réalité.
Merci d'être restée ...
Il est encore trop tôt pour me remercier. Elle en aura tout le temps une fois qu'on sera sortie d'ici. Cela dit, je comprends. Le chien semble pour le moment n'être intéressé que par l'abyssine, qui sait, peut-être sont-ce ses grandes oreilles qui l'attirent ou simplement ce à quoi elles sont rattachés, un corps fin et agile que la peur cantonne à une poutre. A une queue de souris à peine d'une gueule pleine de croc, j'ai du mal à admettre qu'elle fait preuve d'un sang-froid forçant le respect. La ferme possède de nombreuses sorties. Deux trous béants dans la carcasse de bois par lesquels le chien pourra aisément nous suivre. Trois fenêtres dont une toute proche. Un diversion semble possible. Mon regard se reporte sur elle, étreignant toujours fermement la poutre, équilibriste prise de panique sous les assauts d'un vent de fureur.
On peut sortir par ici, lui dis-je doucement en montrant l'ouverture par laquelle je suis arrivée, seulement le chien n'a pas l'air déterminé à te quitter des yeux.
Il me suffit de prononcer ces mots pour qu'il porte son attention sur une toute nouvelle proie que l'épais pelage tricolore paraît intéresser. Les poils hérissés sont soufflés par l'haleine infecte du chien à chaque aboiements. Cette poutre est soudainement plus basse que ce à quoi j'ai pu m'attendre. Voir cette gueule baveuse se rapprocher et s'éloigner me donne l'impression de tanguer et, toutes griffes sorties, je me cramponne à mon tour sur la poutre. Qu'a-t-elle fait pour autant énerver ce chien ?
A nous deux nous pourrio... nous pourrions le faire détaler.
Ses aboiements me vrille les tympans et je me retiens fortement de lui envoyer ma patte dans la truffe. Je suis alors prise d'une furieuse envie de fuir. Mais ce chien... Ce maudit chien ! Maudit sois-tu Etoile Sulfureuse, ton sens de l'honneur te perdra. Reporter la faute sur la meneuse du Vent ne sert à rien, j'ai pris la décision de venir, guidée par une curiosité malvenue. Il va sans dire que je regrette, mais il m'est trop tard pour faire marche arrière maintenant.
Je la questionne du regard, impatiente d'entendre ses options, sa décision. Impatiente de quitter cette maudite ferme. |
| | | chef du clan du vent Pseudo : Mateen Nombre de Messages : 43 Date de Naissance : 23/04/1992 Âge : 32 Disponibilité : présent
| Sujet: Re: Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] Jeu 3 Nov 2022 - 1:31 | |
| Etoile d'Azalée - 36 lunes - Meneuse - Clan du Vent RP featuring Etoile Sulfureuse ( OMBRE - cheffe ) En réalité, depuis toute petite, elle n'a jamais vraiment vu de chiens. Bien sûr, elle en a entendu parler. Elle a souvent entendu les guerriers prononcer des mots sur les chiens, parler de leurs déboires avec eux, discuter de leur méchanceté, décrire la violence des bipèdes qui les éduquait. Et évidemment, comme toute chatonne, elle a eu peur. Elle a refusé de vouloir en savoir plus. Pire encore, elle en faisait des cauchemars. Elle rêvait de ces chiens qui venaient dans le camp, qui dévoraient les chatons à peine nés, qui tuaient les Reines dans leur sommeil, qui faisait souffrir sans raison les guerriers et qui massacraient littéralement sa mère. Mais heureusement, ça ne lui était encore jamais arrivé. Heureusement, ses cauchemars ne s'étaient jamais réalisés. Elle ne l'imaginait même pas. Elle aurait bien trop souffert à cause de cela : elle n'aurait sans doute jamais pu devenir meneuse si cela était arrivé. Malheureusement, aujourd'hui, son cauchemar se réalisait. Et ce cauchemar était bien plus violent et monstrueux qu'elle n'avait pu imaginer. Debout, sans être furieux, elle l'imaginait aussi haut qu'un sanglier. Et sans doute aussi fort. Ses yeux étaient gorgés de sang, à cet instant, mais de quel couleur pouvaient-ils être ? Sa truffe était aussi grosse que sa propre tête. De plus, quand elle l'observait réellement, elle distinguait un détail perturbant : il avait le bout de la queue décharné. Il avait l'air bouffé par quelque chose. Mais par quoi ? Par qui ? L'avait-il fait lui-même ? Mais si c'était le cas, pourquoi ? Comment un animal pouvait-il se faire du mal à lui-même ? Elle ne comprenait pas. Mais un saut de plus de l'animal fit en sorte que toutes ses hypothèses s'écartèrent et son instinct de survie reprit le pas, lui faisant de nouveau balancer sa patte. Ensuite, son regard se porta de nouveau sur la tricolore. Elle avait raison, il y avait effectivement des moyens de sortir d'ici. Plusieurs fenêtres et une porte. Cependant, ce chien refusait de la laisser fuir. Malheureusement, plus pour très longtemps car il décida de venir vers la tricolore. Et il parut beaucoup plus énervé. Elle ne comprenait pas : comment un animal pouvait-il changer d'humeur en changeant de proie ? Enfin, étaient-elles réellement des proies ? Ou seulement des animaux qu'il devait tuer par simple méchanceté ? C'est décidé. Elle détestait réellement les chiens et elle les détesterait sans doute toute sa vie. Bon bien sûr, elle ne fera pas en sorte de les tuer puisqu'elle ne pourra sans doute jamais le faire. Mais elle ferait en sorte de les fuir, de les éviter et d'oublier cet instant. Et de ne plus jamais le revivre. Des mots et un regard. Alors, ses méninges se mirent en ébulition et elle tenta de trouver une solution. Sachant que le chien s'était éloigné, elle avait quelques secondes pour y penser. Il y avait donc trois fenêtres, et deux trous béants : cinq possibilités. Cinq chances pour pouvoir s'échapper. Les deux trous étaient à éviter, puisque le chien pourrait les suivre. Une fenêtre était hors de portée puisque le chien pourrait l'attraper au vol. Une autre semblait un peu trop loin. Tandis que la dernière ... Alors, une idée lui vint en tête. Bien sûr, elle pouvait sembler dangereuse mais c'était sans doute leur unique chance de survie. Elle analysa quelques seconde. Puis, elle prit enfin la décision. Elle se gratta la gorge, posa son regard sur la tricolore et ouvrit la bouche. " J'ai une idée ! Mais prépare-toi à courir vite et longtemps ! On se rejoindra dans la lisière après. " Elle pointa la fenêtre la plus proche de la tête. " Je vais sauter, ça fera du bruit et le chien voudra sans doute me suivre. Toi prend la fenêtre derrière moi ! On se rejoindra après, okai ? " En réalité, elle n'attendit pas bien longtemps puisqu'elle voulait fuir. Mais elle voulait l'aider aussi. C'est pour cette raison qu'elle sauta, retomba exprès sur une caissette pour faire du bruit, et prit ensuite la fenêtre précise. Bien sûr, comme prévu, le chien la suivit en détruisant l'un des trous béant. Elle courut vite, trop vite, mais heureusement elle put passer dans un trou. Trop petit pour le chien. Là, elle longea la clôture, trouva un endroit caché et attendit que Sulfureuse la rejoigne. |
| | | chef du clan de l'ombre Nombre de Messages : 110 Date de Naissance : 07/05/1997 Âge : 27 Disponibilité : Présent
| Sujet: Re: Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] Sam 11 Fév 2023 - 9:28 | |
| Je viens de penser à la même chose, les rôles sont inversés, mais l’idée reste la même. Je suis soulagée, alors que le chien lui fonce dessus, de retrouver un peu de calme, non mécontente de ne pas écoper du rôle principal. L’idée qu’elle se fasse poursuivre m’amuse plus qu’elle ne le devrait, ça doit certainement lui changer de courir les lapins. Je patiente encore quelques instants sur la traverse, y plantant mes griffes et m’étirant de tout mon long. Je m’accorde même un bâillement. Les jappements du chien me paraissent suffisamment éloignés pour que je puisse prendre le temps qu’il me faut. La route a été longue jusqu’ici et ce n’est pas la petite pause sur l’île qui a pu reposer mes pattes. Sautant d’un perchoir à un autre, je me retrouve finalement sur le rebord d’une fenêtre à l’opposé. La vue y est plutôt agréable, difficile de prétendre le contraire. Le lac, les plaines, la forêt de feuillus, les premiers résineux, d’ici c’est presque tout le territoire des clans qui s’offre à mes yeux. Si je me penche un peu, j’ai une meilleure vue sur mon territoire sans toutefois parvenir à le voir dans son ensemble. Seule la rivière et ses alentours, le fief de nos voisins nageurs, me restait invisible, masqués par un pan de la grange.
Je quitte ce trou à la géométrie trop arrangée à mon goût et impose une course rapide à mes petites pattes. L’herbe encore drapée de rosée plaque les poils blanc de ma fourrure, la sensation n’est pas désagréable. Rafraîchissante serait le mot juste. Aucune trace du chien alors que les premières feuilles d’un buisson légèrement en contrebas m’accueillent dans un bruissement discret et parfumé. Une maigre cachette qui me permet néanmoins d’observer sans être vue, du moins pas immédiatement. Du coin de l'œil, je l’aperçois, elle et ses grandes oreilles. Mieux cachée que moi, mais pas invisible pour autant. A une bonne vingtaine de longueur de queue, la traversée peut se faire rapidement, sans être vue. Seulement le molosse semble se douter que quelque chose est sur le point de se produire. Sa truffe fourrée parmi les brins d’herbe, il ne faudra pas longtemps avant qu’il ne trouve l’une de nous. Si ma vision ne me fait pas défaut, je dirais qu’il est plus près de la meneuse du Vent. A mon tour de jouer l’appât donc. Je sors donc de ma cachette, les muscles tendus, le cœur battant à tout rompre.
Si le cœur t’en dis, on se retrouve au tronc menant à l’île, ai-je le temps de miauler suffisamment fort pour attirer l’attention de l’éternel rival.
Le chien sur les talons, je fonce de nouveau vers la grange. La fatigue se fait rapidement ressentir, quelques foulées à peine et mes pattes me lancent, elles tirent comme si les crocs du chien s’étaient déjà plantés dedans et l’attiraient à lui pendant que je m’efforçais de fuir dans l’autre sens. Je dois ignorer cette douleur lancinante et forcer, continuer de pousser. Le saut me demande un effort considérable, tant et si bien que je ne peux faire autrement que de m’accorder un bref instant de répit. Le molosse a lui préféré contourner et rentré lui aussi d’où il était sorti. Une nouvelle fois dans l’herbe, je décide également de contourner la grange, dans l’autre sens. Ma tactique fonctionne; je vois le bout de sa queue disparaître et me rue vers les clôtures, bien consciente que je n’ai pas le droit de me relâcher. |
| | | | Sujet: Re: Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] | |
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| | | | Azalée's life CHAPTER I. [ libre ] | |
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